par fernando » 21 Déc 2023, 11:34
Le président de Lille Olivier Létang furieux contre ses joueurs après la défaite à Strasbourg
Le président du LOSC Olivier Létang a pesté après la défaite à Strasbourg (2-1) contre l'attitude des joueurs nordistes ce mercredi soir.
Alors qu'aucun joueur du LOSC ne s'est arrêté en zone mixte mercredi soir pour commenter la défaite à Strasbourg (1-2), le président des Dogues Olivier Létang est venu prendre la parole une petite heure après la rencontre et il n'a pas mâché ses mots à l'encontre de son équipe : « Je vais passer des vacances pourries. Je suis très, très, très, très déçu. On peut perdre des matches, rater des passes ou des contrôles mais on n'a pas le droit d'avoir l'attitude qu'on a eue aujourd'hui. Ce n'est pas possible, ce n'est pas du tout ce que l'on veut. Le match de Paris a un peu caché notre fin de parcours mais j'ai dit aux joueurs que j'avais déjà en travers de la gorge le match de Clermont (0-0, le 10 décembre). »
En dedans en Auvergne, remarquables de solidité et de solidarité contre le PSG dimanche (1-1), les Lillois sont retombés dans leurs travers ce mercredi soir, donnant la fâcheuse impression de choisir leurs matches. « Avec Paulo (Fonseca), on a un niveau d'ambition et les joueurs n'ont pas été au niveau d'ambition qui est le nôtre, reprend Olivier Létang. J'avais dit après le match à Lens (1-1, le 8 octobre) que notre parcours allait dépendre de nos séries et de nos attitudes. Le match d'aujourd'hui et de Clermont, ce n'est pas du tout les attitudes que l'on veut. »
« Il va falloir que les joueurs se posent les bonnes questions pendant les vacances »
Le président lillois espère un réveil de ses troupes : « Si l'on veut prétendre à quelque chose dans ce Championnat, il va falloir que les joueurs se posent les bonnes questions pendant les vacances. On ne peut pas arracher un nul à la 95e contre Paris et avoir les attitudes de Clermont ou de ce (mercredi) soir. Il faut être humble pour gagner des matches. Si vous baissez un peu, vous le payez immédiatement. À la mi-temps, je savais qu'on allait perdre ce match. Après Paris, on les avait prévenus. Dans le sport de haut niveau, le match le plus important, c'est celui d'après. Contre Paris, ils ont eu des louanges, c'est formidable... Ce qui nous intéressait, c'était ce soir. On leur a dit ce que l'on en pensait dans le vestiaire. Je suis très, très, très énervé. »
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."