par fernando » 27 Fév 2024, 14:22
Le LOSC doit aussi savoir se regarder dans la glace
Le LOSC est-il maudit cette saison lors de ses matchs à l’extérieur ? Ou, alors, serait-il victime d’une conspiration secrète de la part du corps arbitral français ? Comme à Clermont (0-0) en décembre, à Montpellier (0-0) en janvier ou à Toulouse en ce dernier dimanche de février (défaite 3-1), les Lillois ont dénoncé des décisions arbitrales qu’ils estiment injustes et qui ont largement influé sur le score final.
Dans les faits, lors de ces trois rencontres, Lille n’a en effet pas été aidé, voire a été carrément désavantagé. Mais les trois fois, il a aussi laissé sur leur faim ses supporters comme les observateurs. À Clermont ou à Toulouse, il a singulièrement manqué de caractère.
Dimanche, après avoir encaissé le troisième but, il a fallu attendre le temps additionnel pour enfin comptabiliser une frappe cadrée. « On n’a pas forcément eu la bonne réaction sur le terrain, mais une injustice, plus une, et encore une autre, ça joue dans les têtes », a expliqué Lucas Chevalier.
On comprend en effet les explications du gardien des Dogues, qui, comme c’est souvent le cas les jours de défaite, est l’un des rares joueurs de l’effectif à accepter de venir s’exprimer devant les médias. Si le LOSC ne manque pas de talents, si son jeu est souvent enthousiasmant, il a quand même tout intérêt à cultiver des vertus mentales un peu plus solides, sous peine de vivre de cruelles désillusions. Car tout va s’accélérer ces deux prochaines semaines, avec cinq matchs à disputer en quinze jours.
Entre le déplacement à Reims, samedi (17 h), et celui à Brest, dauphin du PSG, le 17 mars (13 h), les Lillois vont disputer leur double confrontation face au Sturm Graz, en 8 es de finale de Ligue Europa Conférence (les 7 et 14 mars), et recevoir Rennes, invaincu en L1 depuis huit matchs (le 10 mars).
« En début de saison, quand on a enchaîné les matchs, on a été plutôt performants. J’espère qu’on va garder le cap », confie Lucas Chevalier. Tout en sachant que, sans détermination et sans vraie force de caractère, les hommes de Paulo Fonseca auront toujours autant de mal à résister à des vents contraires.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."